claude et georges pompidou l amour au coeur du pouvoir

Claudeet Georges Pompidou: l'amour au coeur du pouvoir: Directed by Pierre Hurel. Pourtant Georges et Claude Pompidou n’hésitent pas à poser devant la toile tout juste accrochée, tant l’art représente une raison de vivre du couple. Georges Pompidou et les arts | Lacible de cette machination n’est autre que Georges Pompidou, alors ancien Premier ministre et dauphin présumé du président fondateur de la Ve République, le général de Gaulle. La victime collatérale est son épouse adorée, Claude, avec laquelle il forme un couple fusionnel. L’affaire commence le 1er octobre 1968 avec la découverte d’un corps décomposé, enveloppé dans une Le2 avril 1974, il y a quarante-trois ans, Georges Pompidou rendait son dernier souffle chez lui, au terme d'une lutte éreintante - et secrète - contre la 21septembre 2011 : Claude et Georges Pompidou : l'amour au cœur du pouvoir. 3. 12 octobre 2011 : La face cachée de Hiroshima. 4. 16 novembre 2011 : La folle histoire des présidentielles. 5. 30 novembre 2011 : Le Diable de la République : 40 ans de Front National. 6. 14 décembre 2011 : Louis Renault et André Citroën, la course du siècle. 7. 25 janvier 2012 : Bon pour le service Chatroulette Français Sur Roulettechat Rencontres Au Hasard. Biographie de Claude Simon Claude Simon et le Nouveau Roman » Le désastre de la guerre dans la Route des Flandres Petite chronologie de La Route des Flandres L’entremêlement des temps dans la Route des Flandres La sexualité dans le roman La famille dans le roman La géographie du roman Un roman à cheval ? Les dialogues dans la Route des Flandres Les prolongements dans l’œuvre de Claude Simon Textes expliqués Bibliographie de Claude Simon Sur Claude Simon Pour cette étude, nous utiliserons l’édition Minuit double n° 8, 1960 / 1982. Petite chronologie des Reixach Nous ne donnerons ici que quelques repères, afin de faciliter la lecture ; Claude Simon en effet bouscule volontairement la chronologie, et le lecteur peut être un peu perdu. Au XVIIIème siècle, un ancêtre Reixach, noble et conventionnel, se suicide d’une balle dans la tête ; un tableau le représente, une fêlure rouge dans la peinture figurant la blessure fatale. Ce suicide est motivé soit par l’infidélité de son épouse Virginie, soit par la défaite militaire 1808-1813. 1936 De Reixach, hobereau et propriétaire d’une écurie de course, âgé de 38 ans, épouse Corinne, une jeune femme de vingt ans sa cadette. Entre 1936 et 1940, Corinne trompe peut-être son mari avec un jockey, Iglesia. Un après-midi de juin, De Reixach insiste pour monter une pouliche à la place d’Iglésia ; il perd la course et se déconsidère aux yeux de Corinne. Durant la guerre, entre 1939 et 1940, De Reixach est mobilisé ; il fait d’Iglesia son aide de camp ; son cousin Georges, également cavalier, sert dans le même régiment comme simple soldat. Celui-ci évoque son père, un intellectuel obèse et impotent, et sa mère, Sabine, dont la mère était née De Reixach. Pendant l’hiver 1939-1940, Georges et son escadron, comprenant Blum, iglésia et Wack, sont cantonnés dans une ferme des Ardennes ; là, des paysans s’affrontent pour une histoire d’adultère, tandis qu’un cheval agonise ; ils effectuent aussi des étapes de nuit sous une pluie glacée, avant et après ce cantonnement. Durant la débâcle de juin 1940, tout l’escadron auquel appartenait Georges est massacré dans une embuscade ; Georges s’en sort et se retrouve avec Iglesia et De Reixach. Celui-ci meurt un peu plus tard, sur une route, en tirant son sabre dans un dernier geste de bravoure ; Iglesia et Georges sont faits prisonniers. Durant l’automne 1940, Georges, Blum et Iglésia sont emmenés en Allemagne dans un wagon à bestiaux. Une captivité qui dure de l’été à l’hiver 1940-41, avec une tentative d’évasion ratée de Georges ; Dans le camp où ils sont détenus, en compagnie de Blum, un juif – qui ne tarde pas à mourir de maladie – Georges tente de reconstituer l’histoire de De Reixach. Plus tard, après la guerre, il retrouve Corinne qui devient sa maîtresse durant 3 mois ; à la fin de l’été ils passent tous deux une nuit à l’hôtel ; à l’aube, Corinne le quitte. L’entremêlement des temps dans la Route des Flandres Introduction Ainsi que le montre la petite chronologie ci-dessus, plusieurs périodes s’entremêlent constamment dans le roman, au point que l’auteur lui-même a éprouvé le besoin de fixer par un schéma les différentes périodes, en usant d’un code couleur », comme le montre l’image ci-dessous. La première page du plan de montage » de la Route des Flandres. Des moments » différents Le présent » du roman Ce que l’on peut considérer comme le présent du roman, pour lequel d’ailleurs alternent le récit à la 3ème et à la 1ère personne, s’étend sur plusieurs mois Un cantonnement quelque part dans le Nord de la France, non loin de la route des Flandes c’est là qu’intervient le tout premier incident avec la lettre de Sabine à De Reixach ; c’est là aussi qu’aura lieu la dispute entre les paysans, et l’intervention de De Reixach tout ceci se déroule dans le froid et la pluie, durant l’hiver 1939-40. l’embuscade au cours de laquelle l’ensemble du régiment sera tué, sauf quelques survivants, dont Georges nous sommes maintenant en juin 1940. Les trois cavaliers sur la route, et le suicide de Reixach ; cet événement, légèrement postérieur au précédent, date également de la débâcle de juin 1940. Georges et Iglésia sont faits prisonniers. Durant l’automne, Georges et Iglésia sont transférés en Allemagne. Ce long épisode s’étire donc durant environ neuf mois, de l’hiver 1939 à l’automne 1940. On peut rattacher à ce présent » ce qui apparaît comme une prolepse, une projection dans l’avenir ce qui est raconté au présent pourrait n’être qu’un récit, fait cinq ans plus tard donc en 1945, à Corinne. Une première couche de passé Les années précédant immédiatement la guerre constituent une première analepse ; on trouve deux moments essentiels L’histoire de Reixach, Iglésia et Corinne du mariage de Reixach avec la jeune femme, à l’adultère supposé de celle-ci avec le jockey Iglésia, puis la course manquée, tout cet ensemble se déroule entre 1936 et 1939. Plus près du récit présent », les scènes entre Georges et son père, et les allusions à sa mère Sabine, le tout à la veille de son départ au front, à la fin août 1939. Une seconde couche, beaucoup plus ancienne Celle-ci remonte au XVIIIème siècle, et représente une sorte de préparation à l’histoire de Reixach un homme mal marié, trompé par sa femme avec un valet, et qui se suicide pour des motifs plus ou moins énigmatiques. Ce passé est matérialisé par un tableau de famille qui figure sur la couverture du livre. Portrait de l’ancêtre © C. Simon. Un récit non linéaire S’il est relativement facile de repérer ces différents moments de l’histoire des personnages, la difficulté réside dans l’absence totale de linéarité comme le montre l’image du plan de montage », les séquences alternent, se superposent, sans que parfois la jointure » soit visible. Une même scène peut être éclatée entre plusieurs moments du récit ainsi, la rencontre avec le cheval mort, qui revient à plusieurs reprises. De même, on passe presque sans transition d’un récit fait à Blum pendant leur captivité, au même récit fait à Corinne, après la guerre… Exemple Observons par exemple une série de séquences qui se trouve presque à la fin de la première partie, entre la page 92 et la page 105. Page 92 Et ceci sa propre main tenant l’arme trop lourde pour son bras d’enfant » Georges évoque ici le geste qu’il a eu, enfant, lorsqu’il a reproduit le geste suicidaire de l’ancêtre, inspiré qu’il était par les récits de sa mère Sabine. Dans la foulée, il évoque la chambre de ses parents, inchangée ou presque depuis le 18ème siècle, puis il imagine, en un véritable tableau, son ancêtre lisant les œuvres complètes de Rousseau au coin du feu. Le passage s’achève p. 94, par une phrase inachevée qui lui ferait appliquer contre sa tempe la bouche sinistre et glacée de ce… » Page 94 commence une longue parenthèse et alors la voix de Blum disant c’est le commentaire ironique de Blum sur la légende » des Reixach, qui se termine par la réponse évasive de Georges et Georges Bien sûr. Bien sûr. Bien sûr. Mais comment savoir ?… » Si la première partie nous ramenait, en une analepse, à l’enfance de Georges, l’intervention de Blum nous ramène au temps de la captivité. Pages 95-99 Georges revient à ses souvenirs d’enfance, et au récit très circonstancié – presque un ralenti cinématographique – de la scène où le valet enfonce la porte et trouve le corps dénudé de Reixach. Page 99 et je me demandais s’il avait alors lui aussi cet air étonné vaguement offusqué… » l’évocation nous ramène au moment de l’embuscade et de la mort de Wack ; mais insensiblement, au cours de la page 100, on passe de la mort de Wack à celle de Reixach je suppose qu’en ce qui concernait son esprit il devait y avoir déjà longtemps qu’il avait franchi le seuil au-delà duquel plus rien ne pouvait le surprendre ou le décevoir après la perte de ses dernières illusions dans le sauve-qui-peut d’un désastre… » Ici, la désillusion ne peut guère s’appliquer qu’à Reixach, Wack étant considéré comme trop idiot pour avoir des illusions… Dès lors, c’est la silhouette de Reixach avec son sabre qui s’impose p. 100-101, image héroïque détruite par la comparaison grotesque avec les canards sans tête. Brusque passage aux haies qui cassent les ombres en escalier », avant la rencontre avec un groupe de paysans endimanchés qui leur disent de partir cette séquence, postérieure à la mort de Reixach, précède immédiatement le moment où Georges et Iglésia seront faits prisonniers. On est donc revenu en juin 1940. Cette séquence dure jusqu’à la page 105. Enfin, une brusque rupture intervient p. 105 Puis il se rendit compte que ce n’était pas à Blum qu’il était en train d’expliquer tout ça Blum qui était mort depuis plus de trois ans maintenant… » Cette rupture nous ramène en 1945 ; sans doute le récit est-il fait à Corinne… Mais l’ensemble des séquences antérieures, que l’on avait lues comme un récit direct, se révèle être un récit après-coup ! Ainsi, le statut même de chaque récit devient incertain. Le désastre de la guerre dans la Route des Flandres Introduction Longtemps il a paru inconvenant de signaler la présence de l’Histoire dans ce roman le dogme du Nouveau Roman » s’y opposait. Mais l’on est revenu heureusement à une interprétation plus raisonnable de l’œuvre de Claude Simon, qui n’est donc pas une simple combinatoire sans référent, pur jeu formaliste où l’écriture ne parlerait que d’elle-même. Le lecteur repère des moments historiques précis dans le roman La fin du XVIIIème siècle, avec l’influence de Rousseau sur l’aristocratie éclairée l’ancêtre De Reixach lisait toute l’œuvre de Rousseau auprès de sa cheminée, et la désastreuse guerre en Espagne 1808-1814 qui s’acheva par une défaite française ; l’évolution de la bourgeoisie d’argent au XIXème siècle ; La défaite devant l’armée allemande, de l’hiver 1939 à juin 1940. Trois périodes cruciales Durant les deux guerres, en Espagne et en France, les protagonistes, les De Reixach, ont joué le rôle que l’on attendait d’eux l’ancêtre, conventionnel et régicide, mais néanmoins aristocrate, a participé comme cavalier à la guerre Napoléonienne qui visait à exporter la Révolution ; il a donc agi à la fois en Noble en servant dans l’armée et révolutionnaire en luttant aux côtés de Napoléon. Son descendant, le capitaine, s’est lui aussi engagé dans la prestigieuse cavalerie ; sa mort sabre au clair est typiquement un geste de panache aristocratique même s’il est totalement déplacé face aux armes modernes, en l’espèce une mitraillette. Quant à la troisième période, moins importante sans doute, celle qui a vu le triomphe de la bourgeoisie capitaliste, elle a marqué le déclin de l’aristocratie, au profit d’une nouvelle classe dirigeante. Une image désastreuse de la guerre Claude Simon, brigadier durant la seconde guerre mondiale, a vu de ses propres yeux, à la fois les erreurs stratégiques et tactiques qui ont valu à la France une humiliante défaite, et les souffrances qui en ont résulté. Une série d’erreurs et d’incompréhensions durant l’année 1940. Les Français s’attendaient à une attaque semblable à ce qui s’était passé durant la Grande Guerre », à travers la Belgique ils n’avaient pas anticipé une attaque plus à l’Est, du côté de Sedan où se tenait la IIème armée. C’est le fameux plan Dyle », qui aboutit à un désastre. Le rôle décisif des blindés n’avait pas non plus été compris malgré les avertissements d’un certain colonel De Gaulle, dans son Memorandum sur l’avènement de la force mécanique adressé dès le 26 janvier à 80 personnalités on continuait de privilégier l’infanterie, les blindés français étant alors dispersés, et non concentrés comme ceux des Allemands ; L’armement allemand, plus moderne et plus performant, permettait aux armées d’être plus mobiles et de jouer de l’effet de surprise ; Enfin, contrairement à l’armée allemande, les Alliés privilégiaient l’arrêt, par exemple sur la ligne Maginot, sur le mouvement. Dès lors, ce sont les Allemands qui ont la maîtrise du temps attendus vers le 18 mai, l’ennemi arrive dès le 12 mai à la Meuse, à travers les Ardennes. D’où l’emploi absurde d’unités à cheval contre une armée allemande armée de blindés et de mitrailleuses ! La terrible expérience du brigadier Claude Simon. Mobilisé le 27 août 1939, il vit d’abord la drôle de guerre ». Les événements se précipitent en mai 1940 Le 12 mai 1940, il subit sa première attaque à Lez Fontaine, près de la Meuse belge ; son escadron est dispersé, bat en retraite, se regroupe à Sart-Saint-Laurent ; le 14 mai, l’escadron est réduit de moitié. Les 14 et 15 mai, il livre de nouveaux combats et essuie un bombardement d’obus à Tarcienne ; il décroche au milieu de la nuit. 17 mai à l’aube, le régiment tombe dans une embuscade à Cousolre ; Simon rejoint seul Solre-le-Château où il retrouve son colonel Rey, accompagné du colonel Cuny qui a lui aussi perdu son régiment, et d’un cavalier. Il les suit jusqu’à la route d’Avesne où, près du village de Beugnies, Rey est abattu par un sniper. 18 mai Simon est fait prisonnier à la lisière du bois de La Garde de la Villette. Détenu à Avesne, puis à Rance, il rejoint à pied puis en camion Saint Vith, d’où il est transféré en train, dans un wagon à bestiaux, un stalag à Mühlberg sur Elbe. Le 27 octobre 1940, il s’évade et rejoint Perpignan. Tous ces événements sont reproduits dans La Route des Flandres jusqu’à la topographie précise des lieux, comme en témoigne ce dessin de Claude Simon La route des Flandres – © C. Simon. Pour agrandir, cliquez sur l’image. On comprend la colère et l’amertume de Claude Simon, qui s’est senti sacrifié par les États-majors La mort du vieux général qui a littéralement vu disparaître sa troupe et se tire une balle dans la tête, exprime symboliquement toute l’absurdité de la guerre, jamais magnifiée, et toujours décrite comme un désastre. Un mouvement incessant qui n’aboutit qu’à l’embuscade, à la mort ou à la captivité, symbolisé par le bruit incessant des chevaux sur la route, p. 35-36 ou 42-44 par exemple ; un mouvement sans fin et parfaitement inutile tout le trajet d’Iglésia et Georges après la mort de Reixach aboutit à nouveau au cheval mort ils ont tourné en rond p. 114. Je savais parfaitement que c’était impossible qu’il n’y avait pas d’autre issue et qu’à la fin nous serions tous pris », dit Georges alors qu’il est dans le wagon qui l’emmène en Allemagne p. 86. Un esprit chevaleresque » qui ne subsiste plus que sous la forme d’un geste grandiloquent et absurde, que C. Simon décrit comme un mannequin », ou qu’il compare à des canards auxquels on a coupé la tête p. 101 ; L’omniprésence de la boue, de la pluie qui dilue le paysage, du froid et de l’épuisement ; puis, dans le camp, c’est la faim qui devient une torture cf. p. 133. L’obsession de l’agonie et de la mort, notamment par la récurrence du cheval agonisant p. 75, ; finalement, il finit par mourir et on l’enterre p. 304, puis du cheval mort p. 29-32, puis 114-118, 271 ; les hommes aussi meurent sans cesse, le Capitaine, Wack, Blum… Les civils ne sont plus que de vagues silhouettes, les maisons et les villages sont détruits et n’offrent aucun refuge. Et tout repère disparaît Y a plus de front, pauvre con, y a plus rien ! » p. 123 Les hommes ne sont plus que des automates, tenant à peine debout, réduits à des réflexes Georges, dans la ferme où il a pénétré, au début de la seconde partie, pour prendre des vêtements civils, commence par pointer son arme sur le propriétaire qui a fait irruption ; puis il s’assied, incapable de réagir p. 126-128. Et il ne peut que soliloquer ironiquement Dire que ç’aurait été mon premier mort. Dire que le premier coup de fusil que j’aurais tiré dans cette guerre ça a failli être pour descendre ce… » p. 127 ce qui en dit long sur l’impuissance de l’armée française en déroute ! Par la suite, dans le wagon, il se sent métamorphosé en animal p. 112. Et il remarque, à la même page, que sa seule blessure dans cette guerre aura été celle infligée par un coup de poing dans le wagon bondé ! Et tout cela est dépourvu du moindre sens. Une mise à mort ironique de l’héroïsme L’héroïsme guerrier, l’exaltation de la guerre sont des sentiments qui suscitent chez Claude Simon une ironie féroce. Ainsi évoque-t-il le temps de la mobilisation générale, en 1939 … dans une lumière corrodante, des fantômes sanglés et bottés gesticulaient d’une façon saccadée commes s’ils avaient été mus non par leurs cerveaux de soudards brutaux ou idiots mais par quelque inexorable mécanisme qui les forçait à s’agiter, discourir, menacer et parader, frénétiquement portés par un aveuglant bouillonnement d’étendards et de visages qui semblait à la fois les engendrer et les véhiculer, comme si les foules possédaient une sorte de don, d’infaillible instinct qui leur fait distinguer en leur sein et pousser en avant par une espèce d’auto-sélection – ou expulsion, ou plutôt défécation – l’éternel imbécile qui brandira la pancarte et qu’elles suivront dans cette sorte d’extase et de fascination où les plonge, comme les enfants, la vue de

claude et georges pompidou l amour au coeur du pouvoir