comptine petit oiseau d or et d argent

Petitoiseau d’or et d’argent, Ta mère t’appelles au bout du champ, Pour y manger le lait caillé, Qu’la p’tite souris a barbotté Pendant une heure de temps, Petit oiseau va-t-en. Quatre oiseaux en haut d’un arbrisseau. Periwinkle. Oiseaux ; Il y a 4 oiseaux en haut d’un arbrisseau 4 beau oiseaux en haut d’un arbrisseau et si l’un deux s’envole s’envole avec Listento your favourite songs from Mes 100 comptines préférées by VARIOUS ARTISTS now. Stream ad-free with Prime Music on mobile, contesenfants. Perrault Le petit poucet. Il était une fois un bûcheron et une bûcheronne qui avaient sept enfants, tous des garçons. L'aîné n'avait que dix ans et le plus jeune n'en avait que sept. On s'étonnera que le bûcheron ait eu tant d'enfants en si peu de temps; mais c'est que sa femme allait vite en besogne, et n'en faisait pas Petitoiseau d’or et d’argent Ta mère t’attend au bout du champ Pour y manger du lait caillé Que la souris a barboté Pendant une heure de temps Petit oiseau, va-t-en ! Dans ce jeu, les « petits oiseaux » sont les doigts tendus d’une main d’un ou de plusieurs enfants. L’adulte en chantant les pointe un à un en les touchant. Le Petitoiseau d'or et d'argent. 69 comptines et jeux chantés des tout-petits. Premium. 0,98 € voir les 20 interprétations de "Petit oiseau d'or et d'argent" par 10 artistes. Tous les titres de Natalie Tual. affichage : alphabétique; les + récents; les + populaires Dodo ma câline Parce qu'un père noël Dans le chaud de ma maison C'est long d'attendre Il neige doux Chatroulette Français Sur Roulettechat Rencontres Au Hasard. Éditions Sarbacane Albums Romans Bandes dessinées Auteurs Professionnels Professionnels Adresse e-mail Mot de passe Mot de passe oublié ? Cet espace est réservé aux professionnelles du livre. Il donne accès à des infos et ressources exclusives. S’inscrire En savoir plus Livres à la une C’est quoi l’école ? Aller à l’école, c’est prendre soin du monde… Découvrir cet album C’est quoi l’école ? 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Mais au printemps, quand le soleil l'eut fait fondre, l'homme prit une autre femme. La femme avait amené avec elle ses deux filles qui étaient jolies et blanches de visage, mais laides et noires de coeur. Alors de bien mauvais jours commencèrent pour la pauvre belle-fille. Faut-il que cette petite oie reste avec nous dans la salle? dirent-elles. Qui veut manger du pain, doit le gagner. Allez ouste, souillon! Elles lui enlevèrent ses beaux habits, la vêtirent d'un vieux tablier gris et lui donnèrent des sabots de bois. " Voyez un peu la fière princesse, comme elle est accoutrée! ", s'écrièrent-elles en riant et elles la conduisirent à la cuisine. Alors il lui fallut faire du matin au soir de durs travaux, se lever bien avant le jour, porter de l'eau, allumer le feu, faire la cuisine et la lessive. En outre, les deux soeurs lui faisaient toutes les misères imaginables, se moquaient d'elle, lui renversaient les pois et les lentilles dans la cendre, de sorte qu'elle devait recommencer à les trier. Le soir, lorsqu'elle était épuisée de travail, elle ne se couchait pas dans un lit, mais devait s'étendre près du foyer dans les cendres. Et parce que cela lui donnait toujours un air poussiéreux et sale, elles l'appelèrent " Cendrillon ". Il arriva que le père voulut un jour se rendre à la foire; il demanda à ses deux belles-filles ce qu'il devait leur rapporter. - De beaux habits, dit l'une. - Des perles et des pierres précieuses, dit la seconde. - Et toi, Cendrillon, demanda-t-il, que veux-tu? - Père, le premier rameau qui heurtera votre chapeau sur le chemin du retour, cueillez-le pour moi. Il acheta donc de beaux habits, des perles et des pierres précieuses pour les deux soeurs, et, sur le chemin du retour, en traversant à cheval un vert bosquet, une branche de noisetier l'effleura et fit tomber son chapeau. Alors il cueillit le rameau et l'emporta. Arrivé à la maison, il donna à ses belles-filles ce qu'elles avaient souhaité et à Cendrillon le rameau de noisetier. Cendrillon le remercia, s'en alla sur la tombe de sa mère et y planta le rameau, en pleurant si fort que les larmes tombèrent dessus et l'arrosèrent. Il grandit cependant et devint un bel arbre. Cendrillon allait trois fois par jour pleurer et prier sous ses branches, et chaque fois un petit oiseau blanc venait se poser sur l'arbre. Quand elle exprimait un souhait, le petit oiseau lui lançait à terre ce quelle avait souhaité. Or il arriva que le roi donna une fête qui devait durer trois jours et à laquelle furent invitées toutes les jolies filles du pays, afin que son fils pût se choisir une fiancée. Quand elles apprirent qu'elles allaient aussi y assister, les deux soeurs furent toutes contentes; elles appelèrent Cendrillon et lui dirent - -Peigne nos cheveux, brosse nos souliers et ajuste les boucles, nous allons au château du roi pour la noce. Cendrillon obéit, mais en pleurant, car elle aurait bien voulu les accompagner, et elle pria sa belle-mère de bien vouloir le lui permettre. Toi, Cendrillon, dit-elle, mais tu es pleine de poussière et de crasse, et tu veux aller à la noce? Tu n'as ni habits, ni souliers, et tu veux aller danser? Mais comme Cendrillon ne cessait de la supplier, elle finit par lui dire -J'ai renversé un plat de lentilles dans les cendres; si dans deux heures tu les as de nouveau triées, tu pourras venir avec nous. La jeune fille alla au jardin par la porte de derrière et appela " Petits pigeons dociles, petites tourterelles et vous tous les petits oiseaux du ciel, venez m'aider à trier les graines les bonnes dans le petit pot, les mauvaises dans votre jabot. " Alors deux pigeons blancs entrèrent par la fenêtre de la cuisine, puis les tourterelles, et enfin, par nuées, tous les petits oiseaux du ciel vinrent en voletant se poser autour des cendres. Et baissant leurs petites têtes, tous les pigeons commencèrent à picorer pic, pic, pic, pic, et les autres s'y mirent aussi pic, pic, pic, pic, et ils amassèrent toutes les bonnes graines dans le plat. Au bout d'une heure à peine, ils avaient déjà terminé et s'envolèrent tous de nouveau. Alors la jeune fille, toute joyeuse à l'idée qu’elle aurait maintenant la permission d'aller à la noce avec les autres, porta le plat à sa marâtre. Mais celle-ci lui dit - Non, Cendrillon, tu n'as pas d'habits et tu ne sais pas danser on ne ferait que rire de toi. Comme Cendrillon se mettait à pleurer, elle lui dit - Si tu peux, en une heure de temps, me trier des cendres deux grands plats de lentilles, tu nous accompagneras. - Car elle se disait qu'au grand jamais elle n'y parviendrait. Quand elle eut jeté le contenu des deux plats de lentilles dans la cendre, la jeune fille alla dans le jardin par la porte de derrière et appela " Petits pigeons dociles, petites tourterelles, et vous tous les petits oiseaux du ciel, venez m'aider à trier les graines les bonnes dans le petit pot, les mauvaises dans votre jabot. Alors deux pigeons blancs entrèrent par la fenêtre de la cuisine, puis les tourterelles, et enfin, par nuées, tous les petits oiseaux du ciel vinrent en voletant se poser autour des cendres. Et baissant leurs petites têtes, tous les pigeons commencèrent -à picorer pic, pic, pic, pic, et les autres s y mirent aussi pic, pic, pic, pic, et ils ramassèrent toutes les bonnes graines dans les plats. Et en moins d'une demi-heure, ils avaient déjà terminé, et s'envolèrent tous à nouveau. Alors la jeune fille, toute joyeuse à l'idée que maintenant elle aurait la permission d'aller à la noce avec les autres, porta les deux plats à sa marâtre. Mais celle-ci lui dit - C'est peine perdue, tu ne viendras pas avec nous, car tu n'as pas d'habits et tu ne sais pas danser; nous aurions honte de toi. Là-dessus, elle lui tourna le dos et partit à la hâte avec ses deux filles superbement parées. Lorsqu'il n'y eut plus personne à la maison, Cendrillon alla sous le noisetier planté sur la tombe de sa mère et cria Petit arbre, ébranle-toi, agite-toi, jette de l'or et de l'argent sur moi. " Alors l'oiseau lui lança une robe d'or et d'argent, ainsi que des pantoufles brodées de soie et d'argent. Elle mit la robe en toute hâte et partit à la fête. Ni ses soeurs, ni sa marâtre ne la reconnurent, et pensèrent que ce devait être la fille d'un roi étranger, tant elle était belle dans cette robe d'or. Elles ne songeaient pas le moins du monde à Cendrillon et la croyaient au logis, assise dans la saleté, a retirer les lentilles de la cendre. Le fils du roi vint à sa rencontre, a prit par la main et dansa avec elle. Il ne voulut même danser avec nulle autre, si bien qu'il ne lui lâcha plus la main et lorsqu'un autre danseur venait l'inviter, il lui disait " C'est ma cavalière ". Elle dansa jusqu'au soir, et voulut alors rentrer. Le fils du roi lui dit " je m'en vais avec toi et t'accompagne ", car il voulait voir à quelle famille appartenait cette belle jeune fille. Mais elle lui échappa et sauta dans le pigeonnier. Alors le prince attendit l'arrivée du père et lui dit que la jeune inconnue avait sauté dans le pigeonnier. " Serait-ce Cendrillon? " se demanda le vieillard et il fallut lui apporter une hache et une pioche pour qu'il pût démolir le pigeonnier. Mais il n'y avait personne dedans. Et lorsqu'ils entrèrent dans la maison, Cendrillon était couchée dans la cendre avec ses vêtements sales, et une petite lampe à huile brûlait faiblement dans la cheminée; car Cendrillon avait prestement sauté du pigeonnier par- derrière et couru jusqu'au noisetier; là, elle avait retiré ses beaux habits, les avait posés sur la tombe, et l'oiseau les avait remportés; puis elle était allée avec son vilain tablier gris se mettre dans les cendres de la cuisine. Le jour suivant, comme la fête recommençait et que ses parents et ses soeurs étaient de nouveau partis, Cendrillon alla sous le noisetier et dit Petit arbre, ébranle-toi, agite-toi, jette de l'or et de l'argent sur moi. " Alors l'oiseau lui lança une robe encore plus splendide que celle de la veille. Et quand elle parut à la fête dans cette toilette, tous furent frappés de sa beauté. Le fils du toi, qui avait attendu sa venue, la prit aussitôt par la main et ne dansa qu'avec elle. Quand d'autres venaient l'inviter, il leur disait " C'est ma cavalière ". Le soir venu, elle voulut partir, et le fils du roi la suivit, pour voir dans quelle maison elle entrait, mais elle lui échappa et sauta dans le jardin derrière sa maison. Il y avait là un grand et bel arbre qui portait les poires les plus exquises, elle grirnpa entre ses branches aussi agilement qu'un écureuil, et le prince ne sut pas où elle était passée. Cependant il attendit l'arrivée du père et lui dit - La jeune fille inconnue m'a échappé, et je crois qu'elle a sauté sur le poirier. " Serait-ce Cendrillon? " pensa le père qui envoya chercher la hache et abattit l'arbre, mais il n'y avait personne dessus. Et quand ils entrèrent dans la cuisine, Cendrillon était couchée dans la cendre, tout comme d'habitude, car elle avait sauté en bas de l'arbre par l'autre côté, rapporté les beaux habits à l'oiseau du noisetier et revêtu son vilain tablier gris. Le troisième jour, quand ses parents et ses soeurs furent partis, Cendrillon retourna sur la tombe de sa mère et dit au noisetier " Petit arbre, ébranle-toi, agite-toi, jette de l'or et de l'argent sur moi. " Alors l'oiseau lui lança une robe qui était si somptueuse et si éclatante qu'elle n'en avait encore jamais vue de pareille, et les pantoufles étaient tout en or. Quand elle arriva à la noce dans cette parure, tout le monde fut interdit d'admiration. Seul le fils du roi dansa avec elle, et si quelqu'un l'invitait, il disait " C'est ma cavalière ". Quand ce fut le soir, Cendrillon voulut partir, et le prince voulut l'accompagner, mais elle lui échappa si vite qu'il ne put la suivre. Or le fils du roi avait eu recours à une ruse il avait fait enduire de poix tout l'escalier, de sorte qu'en sautant pour descendre, la jeune fille y -avait laissé sa pantoufle gauche engluée. Le prince la ramassa, elle était petite et mignonne et tout en or. Le lendemain matin, il vint trouver le vieil homme avec la pantoufle et lui dit - Nulle ne sera mon épouse que celle dont le pied chaussera ce soulier d'or. Alors les deux soeurs se réjouirent, car elles avaient le pied joli. L'aînée alla dans sa chambre pour essayer le soulier en compagnie de sa mère. Mais elle ne put y faire entrer le gros orteil, car la chaussure tait trop petite pour elle; alors sa mère lui tendit un couteau en lui disant - Coupe-toi ce doigt; quand tu seras reine, tu n’auras plus besoin d'aller à pied. Alors la jeune fille se coupa l'orteil, fit entrer de force son pied dans le soulier et, contenant sa douleur, s'en alla trouver le fils du roi. Il la prit pour fiancée, la mit sur son cheval et partit avec elle. Mais il leur fallut passer devant la tornbe; les deux pet îts pigeons s'y trouvaient, perchés sur le noisetier, et ils crièrent " Ro cou-cou, roucou-cou et voyez là, Dans la pantoufle, du sang il y a Bien trop petit était le soulier; Encore au logis la vraie fiancée " Alors il regarda le pied et vit que le sang en coulait. Il fit faire demi-tour à son cheval, ramena la fausse fiancée chez elle, dit que ce n'était pas la véritable jeune fille et que l'autre soeur devait essayer le soulier. Celle-ci alla dans sa chambre, fit entrer l’orteil, mais son talon était trop grand. Alors sa mère lui tendit un couteau en disant - Coupe-toi un bout de talon; quand tu seras reine, tu n'auras plus besoin d'aller à pied. La jeune fille se coupa un bout de talon, fit entrer de force son pied dans le soulier et, contenant sa douleur, s'en alla trouve le fils du roi. Il la prit alors pour fiancée, la mit sur son cheval et partit avec elle. Quand ils passèrent devant le noisetier, les deux petits pigeons s'y trouvaient perchés et crièrent Roucou-cou, Roucou-cou et voyez là, Dans la pantoufle, du sang il y a Bien trop petit était le soulier; Encore au logis la vraie fiancée." Le prince regarda le pied et vit que le sang coulait de la chaussure et teintait tout de rouge les bas blancs. Alors il fit faire demi-tour à son cheval, et ramena la fausse fiancée chez elle. Ce n'est toujours pas la bonne, dit-il, n'avez-vous point d'autre fille? -Non, dit le père, il n'y a plus que la fille de ma défunte femme, une misérable Cendrillon malpropre, c'est impossible qu'elle soit la fiancée que vous cherchez. Le fils du roi dit qu'il fallait la faire venir, mais la mère répondit -Oh non! la pauvre est bien trop sale pour se montrer. Mais il y tenait absolument et on dut appeler Cendrillon. Alors elle se lava d'abord les mains et le visage, puis elle vint s'incliner devant le fils du roi, qui lui tendit le soulier d'or. Elle s'assit sur un escabeau, retira son pied du lourd sabot de bois et le mit dans la pantoufle qui lui allait comme un gant. Et quand elle se redressa et que le fils du roi vit sa figure, il reconnut la belle jeune fille avec laquelle il avait dansé et s'écria - Voilà la vraie fiancée! La belle-mère et les deux soeurs furent prises de peur et devinrent blêmes de rage. Quant au prince, il prit Cendrillon sur son cheval et partit avec elle. Lorsqu'ils passèrent devant le noisetier, les deux petits pigeons blancs crièrent "Rocoucou, Roucou-cou et voyez là, Dans la pantoufle, du sang plus ne verra Point trop petit était le soulier, Chez lui, il mène la vraie fiancée." Et après ce roucoulement, ils s'envolèrent tous deux et descendirent se poser sur les épaules de Cendrillon, l'un à droite, l'autre à gauche et y restèrent perchés. Le jour où l'on devait célébrer son mariage avec le fils du roi, ses deux perfides soeurs s'y rendirent avec l'intention de s’insinuer dans ses bonnes grâces et d'avoir part à son bonheur. Tandis que les fiancés se rendaient à l’église, l’aînée marchait à leur droite et la cadette à leur gauche alors les pigeons crevèrent un oeil à chacune celles. Puis, quand ils s'en revinrent de l'église, l’aînée marchait à leur gauche et la cadette à leur droite alors les pigeons crevèrent l'autre oeil à chacune d'elles. Et c’est ainsi qu’en punition de leur méchanceté et de leur perfidie, elles furent aveugles pour le restant de leurs jours. V'là l'bon vent, v'là l'joli vent V'là l'bon vent, v'là l'joli vent, V'là l'bon vent, ma mie m'appelle. V'là l'bon vent, v'là l'joli vent, V'là l'bon vent, ma mie m'attend. 1. Derrièr' chez nous y a t'un étang, bis Il n'est pas larg' comme il est grand. 2. Il n'est pas larg' comme il est grand bis Trois beaux canards s'en vont nageant. 3. Trois beaux canards s'en vont nageant bis Y en a deux noirs, n'y en a un blanc. 4. Y'en a deux noirs, n'y en a un blanc bis Le fils du roi s'en va chassant. 5. Le fils du roi s'en va chassant bis Avec son beau fusil d'argent. 6. Avec son beau fusil d'argent bis Vise le noir et tue le blanc. 7. Vise le noir et tue le blanc bis Par dessous l'aile il perd son sang. 8. Par dessous l'aile il perd son sang bis Par les yeux lui sort des diamants. 9. Par les yeux lui sort des diamants bis Et par le bec l'or et l'argent. 10. Et par le bec l'or et l'argent bis O fils du roi tu es méchant. 11. O fils du roi tu es méchant bis D'avoir tué mon canard blanc. 12. D'avoir tué mon canard blanc bis Tu me le paieras cinq cents francs. 13. Tu me le paieras cinq cents francs bis Que ferons-nous de cet argent. 14. Que ferons-nous de cet argent bis Nous ferons bâtir un couvent. 15. Nous ferons bâtir un couvent bis Pour mettr' les filles de dix-huit ans. 16. Pour mettr' les fill's de dix-huit ans bis Et les garçons de vingt-cinq ans. Cette chanson se trouve parmi les Chants populaires recueillis dans le pays messinsous les titres Les canards blancs ainsi que La blonde et le canard blanc. Elle est également mentionnée sous l'intitulé Sur le joli pied du verre parmi les Chansons populaires de l'Ain. En fait, sa facture chanson en laisse fait croire à une origine bien plus ancienne. Cela explique qu'elle se retrouve également au Canada. Le dernier couplet est parfois remplacé par Pour mettr' les fill's au couvent Et les garçons au régiment. Aux oiseaux 1. Près de la vill' de Dijon, La belle digue dig' la belle digue don, Il y avait un' fontaine, La digue don daine. Il y avait une fontaine, Aux oiseaux, aux oiseaux ! 2. Près d'elle un bien beau tendron, La belle digue dig' la belle digue don, Pleurait comme un' madeleine, La digue don daine. Pleurait comme un' madeleine, Aux oiseaux, aux oiseaux ! 3. Passa tout un bataillon, ... Qui chantait à perdre haleine, ... 4. Comment vous appelle-t-on ? ... Je me nomme Marjolaine, ... 5. Marjolaine, c'est un doux nom, ... S'écria le capitaine, ... 6. Marjolaine qu'avez-vous donc ? ... J'ai vraiment beaucoup de peine, ... 7. Paraît que tout l' bataillon, ... Consola la Marjolaine, ... 8. Quand vous passerez par Dijon, ... Allez boire à la fontaine, ... Cette fort ancienne chanson folklorique a fait l'objet de divers enregistrements celui que nous vous présentons date des environs de 1930 et est dû à Gaston Stello qui eut son heure de célébrité dans divers cabarets, le Chat Noir, le Lapin à Gill, ... Elle a été reprise vers 1950 par Raymond Souplex. En 1964, c'est la première des 4 chansons que Georges Brassens utilise dans La route aux quatre chansons. J'ai pris la route de Dijon Pour voir un peu la Marjolaine, La belle, digue digue don Qui pleurait près de la fontaine. Mais elle avait change de ton ! Il lui fallait des ducatons Dedans son bas de laine Pour n'avoir plus de peine. Elle m'a dit "Tu viens, chéri ? Et si tu me payes un bon prix Aux anges je t'emmène, Digue digue don daine" La Marjolaine pleurait surtout Quand elle n'avait pas de sous. La Marjolaine de la chanson Avait de plus nobles façons. Les trois autres sont "Sur le pont d'Avignon", Dans les prisons de Nantes" et "Auprès de ma blonde". Signalons que sa mélodie des "Oiseaux" a servi de support publicitaire à une célèbre moutarde... de Dijon ! Les godillots sont lourds Refrain Les godillots sont lourds dans l' sac, Les godillots sont lourds. }bis 1. Là-haut sur la colline est un joli moulin,bis Le meunier qui l'habite est un joli blondin. bis 2. Arrive un' bonne vieille pour y fair' moudr' son grain, bis Pour vous ma bonne vieille mon moulin n' tourn' pas bien. bis 3. Envoyez-moi votr' fille demain de grand matin, bis Le lendemain arrive la fill' d'un air mutin. bis 4. Le meunier la renverse sur un grand sac de grain, bis La bell' s'est endormie au tic-tac du moulin. bis 5. Réveillez-vous la belle car votre sac est plein, bis Qu'aurais-je pour ma peine ? dit le meunier calin. bis 6. Ah ! que va dir' ma mère voyant mon sac si plein, bis Y en a plein la mesure et puis plein mes deux mains. bis 7. Tu lui diras la belle qu' c'est l'tic-tac du "moulin", bis Qui fait grossir le ventre et arrondir les seins. bis 8. Au bout d' neuf mois à peine arrive un p'tit blondin, bis Ayant sous la bedaine un tout petit "moulin ". bis Voici une bien curieuse chanson. Les couplets sont de facture ancienne, écrits en alexandrins monorime en "-in". La stucture est adaptée à une chanson de marche, ce qui justifierait la présence de godillots. Pourtant si l'histoire d'une fille qui va au moulin, histoire somme toute assez banale sans jeu de mots ; et fort ancienne, le refrain est anachronique et incongru; que viennent y faire ces lourds godillots ? et de plus, pourquoi dans un sac de farine peut-être ?. Il semble donc que la chanson est la fusion des couplets d'une chanson ancienne et du refrain d'une autre plus moderne. On trouve quelque variantes avec des couplets typiques d'une chanson de marche. Là-haut dessus la côte ca va descendre enfin, Appuie donc sur tes bottes et pass' moi un coup d' vin Ce soir au bout d'l'étape, y aura un bon p'tit bistrot Avanc' donc qu'on s'la tape, y aura du bon fricot La route est radieuse et belles sont les fleurs Et ses filles rieuses aux yeux pleins de candeur Revenons-en aux couplets. L'histoire da la fille et du meunier du moulin est un schéma très classique que l'on retrouve déjà au XVe siècle; il s'agit alors de "Penotte" qui "sen va au moulin Dessus son asne Baudouyn". Elle se retrouve dans bien d'autres chansons folkloriques; dans certaines variantes de cette très populaire chanson on apprend que la fille s'appellerait Rosette et le meunier Jean-Pierre. Parfois encore, elle reste anonyme. En 1536, dans La Couronne et Fleur des chansons à troys, publié à Venise on trouve La Jeusne Dame va au molin Dessus son asne Bauduin, Tout chargé de grenarde*, La sonbredondon Tout chargé de grenarde, La sonbredondon. Quand le mosnier la vit venir Belle, viendrez-vous moudre icy ? Et deschargerons l'asne ! » La sonbredondon. Et deschargerons l'asne ! » La sonbredondon. Tandis que le molin moloit, Le mosnier fesoit son devoir, Et le loup mangeoit l'asne ? La sonbredondon. Et le loup mangeoit l'asne ? La sonbredondon. * grenarde = ensemble de grains D'après Marianne et son âne Martin, si n'en parlions ? par Michèle Cardé-Valière Nous avons également retrouvé une chanson analogue dans Airs de Cour publié en 1607 La belle s'en va au moulin. En 1614, on trouve une version légèrement différente dans La Fleur de toutes les plus belles chansons . Elle s'est répandue par toute les régions de France sous des titres différents Quand Marion va-t-au moulin dans l'Anjou, La Belle et son Ane mangé au Moulin dans le Nivernais. Remarquons que l'histoire de l'âne mangé par le loup est évidemment à double sens. Parfois certaines versions enfantines édulcorées portent le titre Marianne s'en va-t-au moulin. Outre-mer, au Canada, elle porte également ce nom. L'encyclopédie de la musique au Canada la décrit ainsi Cette chanson folklorique raconte sur un rythme plein d'entrain l'aventure de Marianne son âne attaché derrière le moulin est mangé par un loup et le meunier lui paie un autre animal. À son retour, Marianne explique à son père que le jour de la Saint-Michel, les ânes changent de poil. Vous pouvez écouter ci-après une fort ancienne interprétation chantée par Arthur Lapierre en 1928. Marianne s'en va-t-au moulin 1. Marianne s'en va-t-au moulin bis C'est pour y faire moudre son grain bis à cheval sur son âne, Ma p'tite mam'zelle Marianne, à cheval sur son âne Catin S'en allant au moulin. 2. Le meunier qui la voit venir bis S'empresse aussitôt de lui dire bis Attachez-donc votre âne, Ma p'tite mam'zelle Marianne, Attachez-donc votre âne Catin Par derrière le moulin. 3. Pendant que le moulin marchait bis Le loup tout à l'entour rôdait bis Le loup a mangé l'âne, Ma p'tite mam'zelle Marianne, Le loup a mangé l'âne Catin Par derrière le moulin. 4. Marianne se mit à pleurer bis Cent écus d'or lui a donnés bis Pour acheter un âne, Ma p'tite mam'zelle Marianne, Pour acheter un âne Catin En r'venant du moulin. 5. Son père qui la voit venir bis Ne put s'empêcher de lui dire bis Qu'avez-vous fait d'votre âne, Ma p'tite mam'zelle Marianne, Qu'avez-vous fait d'votre âne Catin En allant au moulin ? 6. C'est aujourd'hui la Saint-Michel bis Que tous les ânes changent de poil bis J'vous ramène le même âne, Ma p'tite mam'zelle Marianne, J'vous ramène le même âne Catin Qui m'porta au moulin. Signalons que Catin était à l'origine le diminutif de Catherine et n'avait rien de péjoratif. Mais alors pourquoi ce prénom féminin ? Tout simplement parce que dans les chansons anciennes du XVIe siècle l'âne mangé par le loup était, par erreur, remplacé par une anesse ! Encore un p'tit verre de vin Encore un p'tit verre de vin, Pour nous mettre en route Encore un p'tit verre de vin, Pour nous mettre en train Ceux qui voudront s'en aller s'en iront Ceux qui voudront rester resteront. 1. Nous partons en ballade, A la fête d'Argenteuil, ah, ah ! Le p'tit bleu camarade, Va nous taper dans l'oeil, ah, ah ! Vous êtes comm' moi sans doute, Avant de fair' la malle, ah, ah ! Je cass'rais bien une croûte, En buvant un guindal *. 2. Mon vieux propriétaire, Est l' modèle du quartier, ah, ah ! Jamais d' ses locataires, Y n'augmente le loyer, ah, ah ! Le dimanche il nous mène, Tous chez le marchand d' vin, ah, ah ! Et chante à perdre haleine, Avec nous ce refrain 3. Dans ce soir de ripaille, Deux copains sont tombés, ah, ah ! Mais avant qu'ils s'en aillent, L'un d'eux s' met à crier ah, ah ! Allez la tenancière, Apportez le litron, ah, ah ! Un goutte, c'est la dernière, Ma vieille, et nous partons. 4. Je suis matérialiste, Et avant qu'il fass' jour, ah, ah! Je dois à l'improviste, Retrouver mes amours, ah, ah ! Adieu les camarades, Mais avant d' nous quitter, ah, ah! Je vous offre une rasade, Voulez-vous accepter * en argot, guindal = grand verre à boire. Ma vigne Paroles et musique de Pierre Dupont Bon Français quand je vois mon verre, Plein de son vin couleur de feu, Je songe en remerciant Dieu, Qu'ils n'en ont pas, qu'ils n'en ont pas dans l'Angleterre, Qu'ils n'en ont pas, qu'ils n'en ont pas dans l'Angleterre. 1. Cette côte à l'abri du vent, Qui se chauffe au soleil levant Comme un vert lézard, c'est ma vigne ; Le terrain en pierre à fusil Résonne et fait feu sous l'outil ; Le plant descend en droite ligne Du fin bourgeon qui fut planté Par notre bisaïeul Noé... 2. Au printemps, ma vigne en sa fleur, D'une fillette a la pâleur ; L'été, c'est une fiancée Qui fait craquer son corset vert ; A l'automne tout s'est ouvert C'est la vendange et la pressée ; En hiver, pendant son sommeil, Son vin remplace le soleil. 3. La cave où mon vin est serré Est un vieux couvent effondré, Voûté comme une vieille église. Quand j'y descends, je marche droit, De mon vieux vin je bois un doigt, Un doigt... deux doigts... et je me grise. A moi le mur, et le pilier ! Je ne trouve plus l'escalier. 4. La vigne est un arbre divin ; La vigne est la mère du vin Respectons cette vieille mère, La nourrice de cinq mille ans, Qui, pour endormir ses enfants, Leur donne à teter dans un verre, La vigne est mère des amours. O ma Jeanne, buvons toujours !... On retrouve ce texte dans Chansons nationales et populaires de France de Dumersan, édité en 1866. Il est dû à Pierre Dupont, l'auteur des "Cent louis d'or". Toutefois dans les œuvres de Pierre Dupont, on trouve un couplet supplémentaire qui s'intercale entre les 2e et le 3e couplets ci-dessus J'aime ma vigne en vieux jaloux Gare à ceux qui font les yeux doux Et qui voudraient caresser la belle. Mon sel pince le maraudeur, Mais ne touche pas au rôdeur, Au sorcier noir qui fait la grêle Quand il s'empare d'un coteau, C'est comme un loup dans un troupeau. Une gravure illustre l'ouvrage ainsi qu'une partition qui nous permet de retrouver la mélodie ; vu la difficulté de ce couplet, on comprend qu'il ait rapidement disparu. Refrain V'là l'bon vent, v'là l'joli vent V'là l'bon vent ma mie m'appelle V'là l'bon vent, v'là l'joli vent V'là l'bon vent ma mie m'attend Derrière chez nous y'a un étang Trois beaux canards s'en vont baignant Refrain Le fils du Roi s'en va chassant Avec son beau fusil d'argent Refrain Visa le noir, tua le blanc - Ô fils du Roi, tu es méchant ! Refrain D'avoir tué mon canard blanc Par-dessous l'aile il perd son sang Refrain Par les yeux lui sort des diamants Et par le bec l'or et l'argent Refrain Toutes ses plumes s'en vont au vent Trois dames s'en vont les ramassant Refrain C'est pour en faire un lit de camp Pour y coucher tous les passants Refrain

comptine petit oiseau d or et d argent